Pages

jeudi 29 septembre 2016

La guerre civile telle que prévue par Laurent Obertone

Les événements décrits dans Guerilla reposent sur le travail d'écoute, de détection et les prévisions du renseignement français. Après deux ans d'immersion au contact d'agents des services spéciaux et des plus grands spécialistes de la terreur et des catastrophes, l'auteur du chef-d'oeuvre Utøya (l'affaire Breivik) et de l'enquête phénomène La France Orange Mécanique livre un roman météore ultra-réaliste et nous plonge dans le récit paroxystique de la guerre civile.

Guerilla - Le jour où tout s'embrasa



Au nom du "très-bien-vivre-ensemble" la pensée gauchiste impose à l'Europe, les viols de masse, l'islamisme et son terrorisme, le grand remplacement et au final la destruction de nos peuples.
Comme le montre Laurent Obertone dans "Guerrilla" nous sommes déjà vaincus car nous avons accepté notre propre destruction, nous n'avons aucune volonté de résister et nous méritons donc ce qui va arriver.
"Alea jacta est" Jules César


Discours contre Merkel par Julia S


La France vers une guerre civile de religion

A lire : La vérité sur la guerre civile en Syrie

jeudi 22 septembre 2016

Guerilla - Le jour où tout s'embrasa


Pré-Teaser de GUERILLA (Laurent Obertone)

Guerilla - Le jour où tout s'embrasa
La guerre civile était inévitable.
Vivez l'Apocalypse des trois derniers jours de la France.

Dans une France proche et obscure, une descente de police dans une cité sensible tourne au drame : un policier pris dans un guet-apens perd son sang-froid et tire aveuglément.

La cité s'embrase et tout le pays vacille. De villes en villes, le feu se propage et la République explose.

Forces de l'ordre, voyous, terroristes, responsables, journalistes, citoyens, tous sont submergés par le raz-de-marée du chaos.

Rapidement, réseaux électriques et hydrauliques tombés, faute d'approvisionnements, d'ordre, de moyens de communication, de transports et de secours, la déferlante gagne la campagne, la société vole en éclats et les villes sont la proie de violences, de pillages et de gigantesques incendies. Des terroristes, dépassés par les troubles, déclenchent des actions de grande ampleur depuis les terres, la mer et le ciel.

Privés de tout, livrés à eux-mêmes, les citoyens s'apprêtent à faire face au carnage.

Les événements décrits dans Guerilla reposent sur le travail d'écoute, de détection et les prévisions du renseignement français. Après deux ans d'immersion au contact d'agents des services spéciaux et des plus grands spécialistes de la terreur et des catastrophes, l'auteur du chef-d'oeuvre Utøya (l'affaire Breivik) et de l'enquête phénomène La France Orange Mécanique livre un roman météore ultra-réaliste et nous plonge dans le récit paroxystique de la guerre civile.

Né en 1984, diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille, d'histoire et d'anthropologie, Laurent Obertone est l'auteur de La France Orange Mécanique, d' Utøya (2013, Ring) et de La France Big Brother (2015, Ring).


Guerilla - Laurent Obertone - Bande annonce...


Guérilla, de Laurent Obertone

mardi 20 septembre 2016

Un jour ou l'autre, vous subirez une agression

Même si vous allez tout faire pour éviter les zones à risques comme certaines cités françaises qui défient régulièrement les forces de l'ordre et que les médias qualifient de zones de non droit, vous risquez un jour ou l'autre de subir une agression physique et votre intégrité physique, voire votre vie, sera menacée.

Votre agresseur sera probablement armé d'un couteau, il aura sans doute un lourd passé de délinquant et lorsqu'il vous attaquera, il n'y aura aucun policier pour vous aider. Vous ne pourrez pas non plus compter sur l'aide éventuelle des passants qui préféreront détourner leur regard ou qui filmeront la scène pour la diffuser sur internet afin de mieux vous humilier.

On n'est jamais préparé à faire face à une agression physique. Pour autant, cela ne doit pas vous empêcher de vous y préparer dés maintenant. 

Je dois d'abord faire une distinction entre une agression physique (qui menace votre intégrité physique) et une agression verbale (qui ne représente aucune menace envers votre intégrité physique). 
Lors d'une agression verbale, vous avez le choix entre ignorer l'agression et laisser l'individu se calmer tout seul ou y répondre verbalement. La deuxième solution risque d'envenimer les choses et peut se terminer par une agression physique.

Lors d'une agression physique, il n'y a jamais de gagnant. L'un risque de se retrouver à l’hôpital (ou à la morgue) et l'autre en garde-à-vue. Ceci étant, si on vous agresse, vous êtes parfaitement en droit de vous défendre. On appelle cela, la légitime défense.
La légitime défense s'applique lorsque une personne se défend en cas d'agression parce qu'elle n'a pas le choix. La personne agissant en état de légitime défense ne peut pas être sanctionnée.

Pour se préparer physiquement, vous pouvez fréquenter une salle de sport et pratiquer la musculation et le cardio. Pour ma part, je pratique la musculation 1 jour sur 2 et les jours où je ne pratique pas la musculation, je fais du cardio : 30 minutes de rameur + 30 minutes de vélo elliptique + 30 minutes de stepper ou de tapis de course.

Pour se préparer à faire face à une agression, vous pouvez pratiquer un sport de combat ou de self-defense. Le sport de combat le plus complet est pour moi le MMA (mixed martial art).

Lors d'une agression, il n'y aucune règle, ni aucun honneur à respecter. Le combat s’arrêtera lorsque l'un des combattants prendra la fuite. L'agresseur peut très bien avoir un ou plusieurs amis et vous risquez de vous trouver tout seul contre plusieurs adversaires. Aucun sport de combat ne vous préparera à faire face à ce genre de cas de figure. De plus, l'effet de surprise sera du côté de l'agresseur qui vous attaquera au moment qu'il jugera le plus opportun pour lui.

Cependant, un bon entrainement physique, la pratique des sports de combat et de self-defense et une bonne gestion du stress vous aidera à survivre en cas d'agression. Lorsque l'agresseur vous a attaqué, vous ne devez plus réfléchir et attaquer à votre tour de la façon la plus soudaine et la plus brutale en utilisant la colère qui sera en vous comme de l'énergie pure (l'adrénaline) afin de mettre hors d'état de nuire votre agresseur au plus vite avant que d'autres personnes ne viennent se rajouter à la bagarre. Lorsque le combat est terminé, il n'est pas conseillé de s'éterniser car des amis de l'agresseur pourraient arriver.
Après une agression, vous risquez de ressentir une grosse fatigue, ceci est dû au fait que l'effet de l'adrénaline s'est complètement dissipé et que vous reprenez un rythme normal.

Les disciplines que je vous conseille sont : le close-combat, le francombat, le combat russe, le systema, la savate defense, le krav maga, le kali, l'ADAC defense, le jeet kune do et le penchak silat. Cette liste n'est pas restrictive, mais vous ne devez vous restreindre à aucun geste interdit par telle ou telle discipline.
Vous pouvez attaquer par exemple les yeux, les oreilles, les parties génitales, la pomme d'adam et utiliser tous les objets dont vous pouvez vous emparer car chaque objet peut devenir une arme.


Combat russe à Bercy : Festival des Arts Martiaux 2010


Le systema (art martial russe)
Mikhail Vasilievic Ryabko était colonel dans l'Armée Rouge. Vladimir Vasiliev était son élève.
Vadim Starov était dans l'armée de l'air. Val Riaznov était un agent du KGB.


KRAV MAGA - FEKM - Mise en application

Rapidité, force, capacité à utiliser au mieux l'environnement (la stratégie) seront vos principales armes pour mettre rapidement fin au combat afin de sauvegarder votre intégrité physique.

krav maga
Ci-dessus technique de défense contre une attaque au couteau

Plus vous vous entrainerez dur, plus vous serez prêt à faire face à toute situation.

Article 122-5 du code pénal
N'est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte.
N'est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l'exécution d'un crime ou d'un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu'un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l'infraction.

Article 122-6 du code pénal
Est présumé avoir agi en état de légitime défense celui qui accomplit l'acte :
1° Pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité ;
2° Pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence.

Article 122-7 du code pénal
N'est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s'il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace.

Thierry CUMPS
Diplômé en sécurité et secourisme CQP APS, ERP, IGH, SSIAP, équipier de 1ère intervention, AFPS et SST. Titulaire de la carte professionnelle des agents de sécurité. Diverses habilitations (palpation, fouilles, etc.). Ancien sous/officier de l'armée de l'air, titulaire du CAM.

A lire : Self-défense ou sport de combat

dimanche 18 septembre 2016

Ce que nous a appris l'attentat du Bataclan

Peu après 21 h 45, alors que deux bombes ont déjà explosé au Stade de France et que des dizaines de morts gisent sur les terrasses des 10e et 11e arrondissement de Paris, trois hommes – Samy Amimour, Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Mostefaï – descendent d’une Polo et font feu devant la salle de spectacle. Trois personnes meurent aussitôt.

Notez que les terroristes n'étaient que 3 et qu'ils n'ont rencontré aucune résistance.
Ce n'étaient pourtant pas des professionnels, juste des musulmans qui avaient décidé de tuer au nom d'Allah pour gagner le paradis et les 72 vierges. Notez que l'attentat du Bataclan a commencé à 21h45. Ceux qui voudraient nous faire croire que l'islam n'a rien à voir avec les attentats islamistes commis en France n'ont sans doute jamais lu le coran.

Les rescapés de cette première fusillade se réfugient aussitôt à l’intérieur de la salle, ignorant le cauchemar qui les attend. Deux terroristes se dirigent vers la fosse et tirent à nouveau. Un vigile ouvre une issue de secours pour laisser sortir les spectateurs, mais un troisième homme les attend dehors et mitraille, avant de rejoindre ses deux complices dans la salle.
Dans la fosse, les spectateurs pris au piège se couchent au sol, feignant d’être morts. « Celui qui bouge, je le tue, tu vas voir toi », lance un assaillant en tirant méthodiquement dans la foule : « J’avais dit de ne pas bouger ! » Certains s’amusent avec les otages : « Allez-y, levez-vous, ceux qui veulent partir, partez », lance l’un d’eux. « Bien sûr, tous ceux qui se sont levés se sont fait tirer dessus », raconte un rescapé :
    « Les terroristes ont recommencé, et d’autres otages se sont levés. De nouveau, ils ont tiré. Ils s’amusaient, ça les faisait rire. »
Après les premières salves, les assaillants font une pause. « Il est où le chanteur ? Ils sont où les Ricains ?, demandent-ils. C’est un groupe américain, avec les Américains vous bombardez, donc on s’en prend aux Américains et à vous. » Divers propos censés justifier le massacre sont rapportés par des survivants :
    « Vous allez voir ce que ça fait les bombardements en Irak, on fait ce que vous faites en Syrie, écoutez les gens crier, c’est ce que les gens vivent en Syrie sous les bombes, vous tuez nos femmes, nos frères et nos enfants, on fait pareil, on est là pour vous, nous on est pas en Syrie mais on agit ici. Vous nous faites ça, on vous fait ça. »
    22 heures : le commissaire D. arrive au Bataclan
Les premiers policiers arrivés sur place, vers 22 heures, ont été alertés par radio dix minutes plus tôt qu’une fusillade était en cours au Bataclan. Ils sont deux, un commissaire divisionnaire et un brigadier, membres de la BAC de nuit parisienne, et ne sont pas équipés pour faire face à des armes de guerre. Ils pénètrent dans la salle par l’entrée principale, une simple arme de poing à la main. Leur intervention a mis fin au massacre.
Le commissaire D. raconte ses premiers pas dans la salle :
    « Nous constations la présence de plusieurs corps sans vie et percevions distinctement des hurlements entrecoupés de détonations multiples. Dans le sas d’entrée, les portes opaques s’ouvraient soudainement par l’effet de nombreuses personnes se précipitant vers nous en hurlant (…). Vu l’urgence de porter assistance aux personnes restées à l’intérieur, nous pénétrions dans la salle illuminée, des spots de scène étant dirigés vers notre position. Plusieurs centaines de personnes étaient couchées au sol, ne nous permettant pas de déterminer si elles étaient vivantes ou mortes. »
    22 h 07 : « Je me suis dit qu’ils étaient vraiment débiles »
A une vingtaine de mètres, sur la gauche de la scène, les deux policiers aperçoivent un des preneurs d’otages. Il s’agit de Samy Amimour. Ils font feu à six reprises. « L’individu porteur du fusil d’assaut poussait un râle avant de tomber au sol et de relever la tête légèrement, poursuit le commissaire. A cet instant, une forte explosion survenait à son niveau, nous laissant penser qu’il avait actionné un engin explosif. » Il est 22 h 07.
La tête et une jambe de Samy Amimour sont projetées sur la scène. Depuis le balcon du premier étage où ils ont pris position, ses deux complices – Ismaël Mostefaï et Foued Mohamed-Aggad – tirent sur les policiers, les contraignant à battre en retraite. Une rescapée qui se trouvait à l’étage se souvient de la réaction des terroristes au moment de la mort de Samy Amimour :
    « J’ai reçu un bout de chair dans mes cheveux. Ça les a fait rire. Ils ont dit “tiens il s’est fait exploser”. Ça les a fait marrer, et je me suis dit qu’ils étaient vraiment débiles. »
Après l’intervention des policiers de la BAC, Ismaël Mostefaï et Foued Mohamed-Aggad se réfugient dans un couloir en forme de « L », fermé par une porte, emmenant avec eux une dizaine de spectateurs. « Ils discutaient tous les deux à quelques mètres de nous », se souvient une survivante.
    « Je crois qu’ils parlaient de nous “on va les garder ça va être marrant”. Ils avaient l’air contents. Leur visage satisfait m’a marqué. »
Un autre otage se rappelle qu’ils « demandaient aux gens ce qu’ils entendaient derrière la porte. Les gens disaient qu’ils entendaient des gémissements, ça les faisait rire ». Les otages passeront près de deux heures dans ce couloir de 12 mètres avec les terroristes.
    00 h 18 : l’assaut de la BRI
A 22 h 15, la première équipe de la BRI arrive sur place et relève les fonctionnaires de la BAC. Les hommes d’élite de la préfecture de police « nettoient » le rez-de-chaussée en contrôlant chaque survivant, dont ils redoutent qu’ils soient « piégés ». Une demi-heure plus tard, le RAID arrive sur place. Les deux colonnes de la BRI montent à l’étage. A chaque porte de toilette ouverte, des dizaines d’otages agglutinés sortent en courant. Certains descendent des faux plafonds où ils s’étaient réfugiés.
Vers 23 h 15, les policiers arrivent devant le couloir au fond duquel sont retranchés les deux terroristes. Derrière la porte, au moins une dizaine d’otages ont été disposés contre les portes et les fenêtres en guise de boucliers humains. Les terroristes font communiquer aux policiers des numéros de téléphone d’otages pour engager des négociations.
Le premier contact est établi à 23 h 27. Une survivante rapporte les revendications des terroristes :
    « Je veux que vous enleviez vos armées, je veux un papier, et un papier signé qui le prouve, il est 23 h 32, si dans cinq minutes je n’ai rien, à 23 h 37 je tue un otage et je le balance par la fenêtre. »
Un cinquième contact est établi à 0 h 18 : il s’agit en réalité d’un appel de diversion qui donne le départ de l’assaut. Il va durer cinq minutes.
Protégée derrière un bouclier Ramsès, la colonne de la BRI progresse vers les assaillants, retranchés au fond du couloir derrière le coude du « L ». Les otages sont exfiltrés en rampant au sol. Aucun ne sera tué. Le Ramsès reçoit vingt-sept impacts. Touché mortellement par deux tirs, le premier terroriste, Foued Mohamed-Aggad, déclenche sa ceinture explosive, soufflant son complice, Ismaël Mostefaï, criblé de boulons. La prise d’otages du Bataclan a fait 90 victimes, et plusieurs centaines de blessés. Les trois attaques simultanées qui ont endeuillé la France cette nuit-là ont fait 130 morts.

Des corps « décapités », « égorgés », « éviscérés », a raconté l’un des témoins de l’attentat du Bataclan. Interrogé dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire relative aux moyens mis en œuvre par l’Etat pour lutter contre le terrorisme rendue publique mardi dernier, ce brigadier-chef a laissé entendre que les terroristes avaient commis des actes de barbarie pendant la prise d’otages de la salle de concert. Une rumeur qui s’est depuis largement propagée dans la presse, du journal britannique The Sun au magazine français d’extrême droite Valeurs Actuelles.
Elles reprennent en réalité deux témoignages. Le premier est celui de M. T. P., un brigadier-chef, qui était sur place le soir du 13 novembre et a témoigné devant la commission d’enquête parlementaire. Il raconte que « des corps n’ont pas été présentés aux familles parce qu’il y a eu des gens décapités, des gens égorgés, des gens qui ont été éviscérés. Il y a des femmes qui ont pris des coups de couteau au niveau des appareils génitaux. »
Le deuxième témoignage est rapporté par le président de la commission qui cite une lettre anonyme envoyée par le père d’une des victimes. L’homme affirme que l’institut médico-légal où il s’est rendu pour voir son fils lui aurait confié « qu’on lui avait coupé les testicules, qu’on les lui avait mis dans la bouche, et qu’il avait été éventré. »

Un député belge l’affirme : 6 militaires en armes devant le Bataclan ne sont pas intervenus le soir des attaques.
« On sait que la gendarmerie n’est pas intervenue alors qu’elle était présente sur place. On sait que la force sentinelle, qui avait six militaires en armes devant le Bataclan n’est pas intervenue au moment où le carnage se produisait au Bataclan », a affirmé le député. « Ils ont estimé qu’ils ne devaient pas intervenir car leurs règles d’engagement ne prévoyaient pas qu’ils devaient intervenir. Leurs règles prévoyaient qu’ils ne pouvaient que se protéger eux-mêmes. C’est tout-à-fait incroyable, hallucinant. »

L'attaque la plus longue et la plus meurtrière a lieu dans la salle de spectacle du Bataclan (également dans le 11e arrondissement), où 1 500 personnes assistent au concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal et où trois autres djihadistes ouvrent le feu sur le public, avant qu'un assaut des forces de l'ordre n'y mette fin et ne tue les terroristes.
L'attaque terroriste a commencé à 21h45 et l'assaut de la BRI à 0h18.
Soit plus de 2 heures pour mettre hors d'état de nuire 3 terroristes. On ne peut que souligner le manque de réactivité de ceux qui sont censés nous protéger. Et que penser de la  non-intervention des militaires et des gendarmes qui étaient sur place.

Les terroristes avaient-t'ils l'avantage numérique ou physique ? NON. Ils n'étaient que 3 contre 1500 personnes.

Le seul avantage des 3 terroristes étaient leur avantage tactique du fait qu'ils étaient armés d'armes automatiques. La foule étaient trop terrorisée pour se défendre contre les 3 hommes qui étaient en train de les tuer. La neutralisation de 3 hommes a pris plusieurs heures, ce qui a laissé le temps pour les terroristes de tuer et torturer les otages.

Le devoir d'un policier, d'un militaire ou même d'un agent de sécurité est d'alerter ses supérieurs (ou les forces de l'ordre pour un APS) avant toute intervention éventuelle. Cela ne prend que quelques secondes. Les forces de l'ordre doivent pouvoir intervenir rapidement en 5 minutes pour éliminer la menace. Des forces de l'ordre étaient présentes devant le Bataclan (gendarmes et militaires) mais elles n'ont pas reçu l'autorisation d'intervenir. Des gens ont été tué et torturé parce que des responsables politiques de ce gouvernement ont refusé d'intervenir. Or, ils devraient savoir depuis les premiers attentats islamiques qu'il s'agit à chaque fois d'attaques suicides et qu'il n'y a rien à négocier avec ces terroristes islamiques. Des vies auraient pu être sauvé, des souffrances épargnées. Il s'agit là de quelque chose de beaucoup plus grave que de la simple incompétence

Thierry CUMPS
Diplômé en sécurité et secourisme CQP APS, ERP, IGH, SSIAP, équipier de 1ère intervention, AFPS et SST. Titulaire de la carte professionnelle des agents de sécurité. Diverses habilitations (palpation, fouilles, etc.). Ancien sous/officier de l'armée de l'air, titulaire du CAM.

Sources :
http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/12/30/13-novembre-l-assaut-du-bataclan-heure-par-heure_4839440_4809495.html
http://www.20minutes.fr/societe/1893299-20160719-attentats-paris-actes-torture-lors-prise-otage-bataclan
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/2787904/2016/07/05/Six-militaires-en-armes-devant-le-Bataclan-ne-sont-pas-intervenus.dhtml
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/12/01016-20160712ARTFIG00261-attentats-du-13-novembre-17-victimes-vont-porter-plainte-contre-l-etat.php
http://resistancerepublicaine.eu/2016/07/16/bataclan-des-familles-portent-plainte-contre-letat-pour-ne-pas-avoir-empeche-le-passage-a-lacte/

Le terme « El chahîd » le martyr est dérivé du mot  « Al-chahâda »  attestation de foi de chaque musulman et qui consiste à dire « J’atteste  qu’il n’est de Dieu qu’Allah, unique et sans aucun associé  et que Muhammad est son humble adorateur et messager ».
Et pourquoi l’a-t-on appelé Martyr ? Parce qu’il a déclaré sa foi en n’hésitant pas à se sacrifier, corps et âme. Il a atteint le plus haut degré de foi et a prononcé cette attestation que nous déclarons chaque jour dans nos prières, il a consenti à se laisser tuer plutôt que d’abjurer sa foi.
On l’appela également « Al- chahîd » car il sera témoin le jour de la résurrection; lui, il a offert son âme à l’islam et nous qu’avons-nous offert ? On ne mourra pas tous martyrs mais qu’avons-nous fait pour l’islam ?
Tous les hadiths qui parlent du martyr sont très beaux et ce que je voudrais aujourd’hui, c’est corriger la compréhension qu’a la Oumma (communauté musulmane) de la notion de martyre.
Imprègnes-toi de ce hadith du prophète paix et bénédiction sur lui :
« Aucun de ceux qui sont entrés au Paradis n'accepterait de retourner à la terre pas même pour avoir tout ce qu'elle porte sauf le martyr. Il souhaite retourner à la terre dix fois de suite et être à chaque fois tué; et ce à cause des honneurs avec lesquels le martyr est accueilli au ciel».
Une telle signification « d’Al-chahâda » nous est étrangère.
Voici un second hadith du prophète paix et bénédiction sur lui :
« Par celui qui détient l'âme Muhammad dans sa main, j'aurais bien voulu sortir dans une expédition et y être tué au service de Dieu, puis être ressuscité et sortir dans une expédition pour y être tué de nouveau, puis être ressuscité et sortir dans une expédition pour y être encore une fois tué».
Et là je voudrai te rappeler que le prophète nous a interdit de bâtir le monde sur des « si » sauf dans un cas, celui du martyre.
Et moi si je te parle de tout ceci, c’est pour que tu sois fier de deux choses :
Sois  fier du martyre de la communauté musulmane, non pas déçu pour eux. Certes tu ressens de la peine et de la tristesse mais au fond de toi tu dois être fier, car ils ont combattu au service de Dieu et sont morts pour lui et c’est le plus haut degré en Islam.
Le messager de Dieu (pbdsl) a dit : «Quiconque reçoit une blessure au service de Dieu viendra le jour de la résurrection avec cette blessure saignante. Sa couleur est celle du sang et son odeur est celle du musc».
Autre chose aussi, à propos de ce hadith, le jour de la résurrection lorsqu’on sera entre les mains de Dieu on sera dénudés, les pieds nus sauf le martyr, comme nous l’a dit notre prophète, il sera habillé, son corps sera paré de son sang et son odeur sera celle du musc.  Visualises-tu la différence ?
Le messager d’Allah (pbsl) nous a dit : « Dieu accorde 6 mérites au martyr:
-Dieu l'acquitte de tous ses péchés à la sortie de la première goutte de sang
-Il ne risque pas le châtiment de la tombe
-Il ne risque pas la frayeur du jour de la résurrection
-Il porte la couronne de la piété dans laquelle le diamant est meilleur que la terre et tout ce qu'elle porte
-Il pourra intercéder en faveur de 70 des siens
-Il sera marié avec 72 houris aux beaux yeux »
Alors on se doit d’être fiers de nos frères en Palestine, ne soyons pas tristes pour eux mais soyons-le pour nous car eux ont atteint les plus hauts degrés.
Voyez vous le bonheur du martyr ? Quand je pense qu’ils y en a qui sont tristes pour eux… au contraire soyons heureux pour eux. Te rends-tu compte que le moment de la mort d’un martyr est nettement plus facile que le moment de ta mort au fond de ton lit ?
Notre bien aimé prophète a dit : «La douleur qu'éprouve le martyr quand il est tué est juste comme celle qu'on éprouve quand on est pincé».
Alors les femmes qui refusent que leurs fils soient des martyrs, regardez plutôt ces mères qui chaque jour perdent leur fils dans un accident de voiture et ô combien de jeunes et d’enfants sont morts dans de telles circonstances.
La « chahâda » est un énorme sacrifice qu’on se doit d’accepter pour  l’honneur et le bien de la communauté musulmane et sachez que personne n’est martyr par hasard comme nous l’a indiqué le saint Coran : «  Afin qu'Allah reconnaisse ceux qui ont cru, et qu'Il choisisse parmi vous des martyrs »  Allah exalté soit il choisit les martyrs parmi les femmes, les enfants, les vieux et les jeunes  d’après leur sincérité ; certaines personnes ont imploré Allah de leur accorder « El chahâda » pendant 10 ans mais ne l’ont pas obtenue.
Un des compagnons, en relatant le récit d’un combat, dit : « Je voyais les flèches ennemies toucher tous ceux qui combattaient autour de moi,  alors j’ai pensé que j’allais bientôt gagner la « chahâda » mais les flèches continuaient de tomber autour de lui  atteignant les autres qui mourraient sans qu’il ne lui arrive quoi que ce soit. »
Gloire à Allah !! C’est lui qui décide et qui choisit les martyrs.
Khaled ibn el Walid en parle très bien : « Par Allah ! Il n’y a pas un endroit, le plus minime soit-il, de mon corps qui ne soit atteint par un coup de sabre, de flèche ou de lance et me voici mourant au creux de mon lit comme n’importe quel animal.  Que les lâches ne jouissent plus du sommeil !! » Nous savons tous, combien il a combattu sur le sentier de Dieu mais il n’a pas  acquis la « Chahâda ».
Passons en revu le cortège des martyrs. Des fois, je les imagine défilant dans un cortège, tous liés les uns aux autres, se tenant la main du premier jusqu’au dernier martyr. Ce sont eux la gloire et la fierté de la oumma. Commençons par le premier martyr ; une femme !! Soumaya est le premier martyr dans le cortège. Imaginons nous en train de les voir là, tout de suite. C’était une vieille dame de plus de 60 ans elle n’est pas morte au combat mais en défendant l’Islam. Abou jahel, s’était lassé d’une pauvre, faible et vieille femme mais qui était beaucoup plus forte que lui. Elle s’accrochait à sa religion, à plusieurs reprises il a essayé de l’en dissuader, il l’a haïssait tellement que pour cela il n’hésita pas à la frapper avec une lance sur ses parties intimes et la lance y restait un jour ou deux mais  elle restait solide et déterminée et lorsque le prophète (pbsl) passait il lui disait : « Patience  el Yasser votre récompense est le paradis » Savez vous pourquoi, le premier martyr en islam est une femme et c’est derrière elle que défileront tous les autres? Parce qu’Allah exalté soit-Il, veut montrer à la femme qu’elle a un rôle important à jouer dans l’Islam et pour que les hommes aient honte d’eux-mêmes car le premier martyr est une femme.
Voyons qui d’autre sera également dans ce grand cortège, (n’oubliez  pas que nous sommes en train de les voir), voici AbdAllah ben Haram il était le père  de 9 filles ce qui ne l’empêcha nullement d’aller au combat, il demanda à son fils de rester au côtés de ses sœurs mais ce dernier voulait également y participer alors un tirage au sort  fut effectué et il en résulta que c’est le père qui irait au jihad (combat). 
Le garçon pleura, alors son père le regarda et lui dit : « Par Allah, si ce n’était pas le paradis qui était en jeu je t’aurais céder ma place »  Alors voyez-vous la différence entre la oumma de cette époque et celle de nos jours ?
AbdAllah meurt au combat, son corps est mutilé et son fils demande aux compagnons de le laisser voir son père mais ils essaient de l’en empêcher pour qu’il ne sache pas ce qui lui est arrivé alors le prophète dit aux compagnons : « Laissez le regarder son père »
Son fils raconte : « j’ai regardé mon père et me suis mis à pleurer »
Alors le prophète me dit : « Mon fils, que tu le pleures ou non, les Anges ne cessent de le couvrir de leurs ailes » puis il (pbsl) me regarda et me dit : « Réjouis-toi Jabir »
Je répondis : « Pourquoi ô messager de Dieu ? »
Le prophète (pbsl) me dit : « Jabir, Allah n’a jamais parlé à personne sans qu’il y ait un voile. Pour ton père, il a soulevé ce voile et lui a dit : Demande moi ce que tu désires ?  Il lui répondit : « Ô mon Dieu, je souhaiterais ressusciter à la vie et de nouveau être  tué pour toi. » Alors Allah l’exalté a répondu : « Mon esclave, je les ai destinés à ne plus jamais y retourner, alors formule un autre souhait. »Alors il dit : «  Ô mon Dieu transmets mon bonheur  aux occupants du bas monde»
Et c’est là qu’est descendue la parole d’Allah  l’exalté : « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah soient morts. Au contraire, ils sont vivants auprès de leur Seigneur bien pourvus et joyeux de la faveur qu'Allah leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés. » Ceci est notre saint Coran et la parole  d’Allah l’exalté à propos des martyrs.
Parlons aussi d’un autre martyr qui fera également partie de ce cortège, moi je ne connais pas son prénom et même le prophète (pbsl) l’ignorait. C’était un jeune homme qui après avoir participé à une des batailles, s’est vu offrir sa part du butin, que le prophète (pbsl) lui avait envoyée. Il tressaillit en disant : « Par Allah ! Je ne me suis pas engagé aux côtés du messager de Dieu pour ceci, mais pour une flèche ici ! » En montrant sa poitrine. Et dans le  jour  de combat suivant, les compagnons le découvrit  atteint par une flèche exactement là ou il l’avait indiqué alors ils en parlèrent au prophète (pbsl) qui leur demanda : « Est-ce bien lui ? » ils répondirent : « Oui ô messager d’Allah », alors le prophète se chambarda les mains en disant : « Il a cru en Allah, alors Allah à fait que ses propos soient vrais ».
Aussi je vois dans ce cortège, un bel homme qui s’appelle Saad ibn el Rabi, il aimait l’islam et cela jusqu’au dernier instant de sa vie, il a vécu pour combattre sur le sentier d’Allah et défendre l’Islam. Dans la bataille de « Ouhd », il a combattu les mécréants jusqu'à ce qu’il fut martyr. Lorsque la bataille était finie le prophète (pbsl) demanda : « Trouvez moi Saad ibn el Rabi » Abi ben Kaab partit donc à sa recherche, lorsqu’il le trouva il était entrain de vivre ses derniers instants et il lui dit : « Saad, c’est le messager  d’Allah qui m’envoie, il te passe le Salam » alors il lui demanda : « Est-il encore vivant ? » (Il circulait une rumeur à propos du décès du prophète.)
« Oui » répondit Abi ben Kaab, Alors Saad  soupira profondément  formula ses louanges à Allah puis dit : « Transmets le Salam de ma part au messager d’Allah et dit lui Saad te dit : Ô messager de Dieu, qu’Allah te récompense pour ce que tu as fait pour nous car en ce moment je vois réellement ce que tu nous avais promis (c’est-à-dire les hadiths du prophète (pbsl) à propos du paradis, car Saad le voit), transmets également le Salam aux Ânsar (auxiliaires du prophète qui l’ont accueilli à Médine) et dit leurs : Vous n’aurez aucun motif valable, si le messager d’Allah décède alors qu’il reste parmi vous une âme qui vive. »
Saad est mort,  « Son sang se mélangea avec mes larmes et je partis à la rencontre du messager d’Allah pour lui dire ce que m’avait recommandé Saad » raconta Abi ben Kaab.
Alors le prophète me dit : « Qu’Allah lui accorde sa miséricorde, il prêche au bien aussi bien vivant que mort. » Il a suggéré le bien jusqu’à la fin de ses jours. Alors voyons-nous comment ont vécu tous ces martyrs ?
Au cours de la bataille de « Nahawend » en Irak, il y eu un grand nombre de martyrs et lorsque el Raawi retourna près de « Oumar ibn el Khatab » que Dieu l’agrée, celui-ci lui demanda de lui énumérer tous les prénoms des martyrs tombés au cours de cette bataille, alors il lui en dits quelques uns et rajouta qu’il en ignorait beaucoup. Alors « Oumar » se mit à pleurer et dit : «  C’est Allah qui les a honorés en les destinant au martyre, c’est aussi Lui qui connaît leurs visages, leurs prénoms ainsi que leur sincérité » De même il y’eu plusieurs martyrs en Palestine et en Irak, on ignore leurs prénoms et qui ils sont mais Allah exalté soit-Il les connaît très bien et ils ont une grande importance pour lui.
Je dédie cet épisode à toutes les mères des martyrs en Palestine et en Irak. Alors à vous chères mères, soyez patientes et fières de vos enfants et écoutez ce que je vais vous raconter à propos du bonheur dont jouissent nos martyrs.
Le jour de la conquête de l’Irak, Saad Ibn Wakaas demanda aux gens de lui donner de l’argent, tout le monde se mobilisa et apporta à Saad ce qu’il demandait. Puis vint une pauvre femme qui ne possédait pas le moindre sou, elle avait honte mais elle est tout de même venue et dit : « Saad, par Allah je ne possède rien de valeur, je suis très pauvre. Par Allah je n’ai que cette tresse de mes propres cheveux, au nom de Dieu fais en un bridon pour ton cheval ainsi j’aurai contribué à la défense de l’Islam. »  Vous voyez  combien cette femme est sincère et impliquée ? Saad pleura sur le sort de cette femme puis partit au combat.
Sur le chemin du combat Saad aperçu un garçon d’environ 14 ans, qui lui dit : « Saad je veux combattre à tes côtés ! », Saad lui répondit alors : « Rentre chez toi mon bonhomme, tu es encore trop jeune et puis j’ai assez d’hommes avec moi. » Le jeune garçon répliqua : « Saad, de quoi te mêles tu ? L’accord est entre moi et Allah, Allah n’achète-t-il pas aux croyants leur corps et leur argent et en retour ne leur offre-t-il pas le paradis ? Moi j’ai accepté j’ai vendu. » Saad hébété répondit : « Allez mon garçon viens avec moi ! »
La veille du combat alors que Saad dormait, le petit s’est réveillé en disant : « Saad, cette nuit j’ai vu quelque chose d’incroyable. Je me voyais, comme si je me promenais dans un palais comme il n’y en a pas sur terre, au beau milieu de jardins qui ne sont pas ceux que l’on trouve ici, à ma droite et à ma gauche des fleuves qui ne sont pas de ce monde. » Saad dit alors : « Il me semble que c’est « Al chahâda » » et le jeune garçon répondit : « Puis-je faire quelque chose pour toi ? » Saad répliqua : « Oui, transmet le Salam au messager d’Allah (pbsl), et dit lui : Saad te dit ; Ô messager de Dieu qu’Allah te récompense pour ce que tu as fait pour moi », le jeune garçon dit alors : « Au nom d’Allah Saad, transmet mon Salam à ma mère »,  « Mais qui est ta mère ? » demanda Saad.
« C’est la femme à la tresse ! » répondit le jeune garçon.
Et le cortège continue de défiler, je peux y voir nos martyrs palestiniens, je vois Mohamed El Dora marchant devant moi ; un beau petit garçon au paradis. Je vois aussi Mohamed qui est tombé martyr en Irak. Et vous vous le voyez ce cortège ?
Il ne me reste plus qu’une chose à vous dire, certes on ne mourra pas tous en martyrs, mais on peut toujours  avoir cette intention au fond de soi.
Notre bien aimé prophète paix et bénédiction sur lui a dit : « Celui qui a demandé sincèrement à Dieu de lui accorder le martyre. Dieu lui fait rejoindre les demeures des martyrs, même s'il meurt dans son lit. » (D’après Muslim).
Alors pourquoi ne pas avoir cette envie en soi, pourquoi ne pas souhaiter sincèrement qu’Allah nous accorde le martyre ? 
Il est important aussi d’avoir une autre intention, c’est celle de vouloir combattre sur le sentier d’Allah exalté soit-il.  D’après Muslim, le messager d’Allah (pbsl) a dit : « Celui qui meurt sans avoir jamais combattu (au service de Dieu) ni eu le désir de le faire, meurt  dans l'une des catégories des hypocrites. »
Alors est ce que vous voyez combien tout ceci est grave et important? Et est ce que vous êtes conscients de vos devoirs envers la oumma ?
1-La tristesse provoquée par la douleur de la séparation
2-Etre fier d’eux
3-Se réjouir pour eux 
4-Souhaiter les rejoindre
5-Etre en colère à cause de ce qui leur est arrivé, et faire tout ce qui est dans notre possible pour les aider à atteindre la victoire.
En tout dernier lieu, je souhaiterai vous dire qu’un seul martyr peut soulever  toute la oumma. Mohamad El Dora est mort et c’est là que se sont réveillées des milliers de personnes.



« Beaucoup de musulmans modernes disent que les fondamentalistes ont tort, que ces derniers ne représentent pas le vrai islam, et que celui-ci n'a jamais prescrit d'assassiner les incroyants. C'est faux! C'est bien l'islam, le vrai islam, l'authentique islam, qui prescrit de tuer les apostats et les incroyants. Cela est explicite dans le Coran. Le Coran dit même que l'on peut tuer les juifs et les chrétiens et que, si on se lie d'amitié avec eux, Allah promet l'enfer. »
Taslima Nasreen, écrivain bangladaise.

« Les musulmans sont normalement de braves gens comme n’importe qui. Puis quand ils lisent le Coran, ils deviennent des machines à tuer »
Mona Walter, somalienne apostate de l’islam.

Livres sur l'islam